Mes loisirs : que choisir ? Toute ma vie sous le regard de Dieu

Prêt à revoir votre emploi du temps ? Dans un monde où nous sommes environnés de sollicitations en tout genre, mais où la durée du temps n’est pas extensible, il est légitime de se demander quelle place nos loisirs peuvent prendre dans notre vie quotidienne. Surtout si nous voulons vivre sous le regarde de Dieu. C'est une question sérieuse sur laquelle s’est penché David Brown avec beaucoup de créativité, pour en faire un sujet passionnant et inspirant. Dans ce livre il traite de l’occupation de notre temps, du but de nos vies, des loisirs et du plaisir, de nos choix, et de notre implication dans l’église et dans la société. Inutile de nourrir une culpabilité infondée vis-à-vis de nos centres d’intérêt, mais prenons conscience que le temps a ses limites et que nos priorités le façonnent. David Brown a été secrétaire général des GBU pendant plusieurs années. Il est actuellement pasteur d’une Église protestante évangélique à Paris dans le 17e arrondissement, et responsable de la Commission Évangélisation du CNEF (Conseil National des Évangéliques de France). Il aime les voyages, le foot, le cinéma, l’art et la littérature, et il est passionné par la réflexion sur l’interface entre la Bible et la culture française.

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Table des matières :

  • Introduction. Les loisirs : que choisir ?
  • Le temps contraint
  • Le loisir, les loisirs et le plaisir
  • Nous vivons dans un monde anormal
  • Vivre notre histoire
  • Le temps pour développer notre relation avec Dieu
  • Le temps pour nous reposer, pour ne rien faire
  • Le temps pour les relations avec les autres
  • Le temps pour vivre notre humanité
  • Le temps pour vivre notre créativité
  • Le rythme de nos vies
  • Conclusion
Introduction. Les loisirs : que choisir ? « Avant de terminer l’émission, une dernière question pour notre invité : Paul, quels sont vos loisirs préférés 1 ? » L’apôtre a respiré profondément, le temps de réfléchir quelques secondes à cette question. Pourquoi me pose-t-on toujours cette question à la télé ? Est-ce que le journaliste pense que je n’en ai pas? Est-ce que c’est parce que mes contemporains se définissent un peu par leurs activités de loisirs? Est-ce que le fait de révéler ces loisirs me permettrait de « me faire tout à tous afin d’en sauver quelquesuns » 2 ? Est-ce que le fait de raconter mes loisirs me ferait paraître plus humain, plus proche des non-chrétiens en révélant le vrai Paul? Que répondre à cette question ? La Bible s’oppose donc à l’ascétisme (le renoncement à tout plaisir matériel ou physique) et va jusqu’à qualifier de « doctrines de démons » ceux qui s’opposent aux plaisirs de la table et du mariage (1 Timothée 4.1-3). Le verset suivant précise : Tout ce que Dieu a créé est bon et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne dans une attitude de reconnaissance. Les loisirs font partie des plaisirs de la vie, mais un autre texte du Nouveau Testament met en perspective la recherche du plaisir : « Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes… » et Paul énumère une bonne quinzaine de défauts humains, en terminant avec « amis du plaisir plutôt que de Dieu » (2 Timothée 3.1-4). Le chrétien trouve d’abord son plaisir en Dieu, en suivant l’exemple du psalmiste Asaph qui s’est écrié : Qui d’autre ai-je au ciel? Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi (Psaumes 73.25). Il faut donc hiérarchiser nos affections et donner la priorité à Dieu. Le plaisir n’est pas un but en soi mais une retombée de notre relation avec Dieu. Néanmoins il y a bien un temps pour tout, comme l’Ecclésiaste le souligne. Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel : un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser (Ecclésiaste 3.1-8). Dans ce livre nous partirons à la découverte de la place des loisirs dans la vie du chrétien3. Pour lui, il n’y a pas de division sacré/profane car il est appelé à tendre vers un but ultime dans toutes ses activités sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre : Et quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du Seigneur Jésus en exprimant par lui votre reconnaissance à Dieu le Père (Colossiens 3.17). 1. Cette entrée en matière s’est inspirée d’un article de Phillip Jensen dans le journal The Briefing du mois de février 2007. 2. Allusion à 1 Corinthiens 9.19-23. 3. Puisque j’ai écrit ce livre dans cette perspective, je précise que le pronom « nous » que j’utilise signifie généralement « moi-même et les autres dis- ciples de Jésus-Christ ».