Bibles d'étude Semeur

Cette Bible d’étude est le fruit de plusieurs années de travail d’un comité regroupant une dizaine de théologiens enseignant dans les principales institutions évangéliques francophones d’Europe (voir la liste des collaborateurs). Elle s’appuie sur la version de la Bible du Semeur1 pour laquelle la Bible d’étude a été spécialement conçue. Ainsi, par exemple, on trouvera dans les notes les justifications exégétiques des choix d’interprétation faits dans le texte de la Bible du Semeur. Par ailleurs, le vocabulaire technique (repentance, rédemption, propitiation, etc.) y a été réintroduit pour faciliter l’étude plus classique de l’Ecriture et, conformément à la philosophie de la traduction qui a guidé l’élaboration de la Bible du Semeur, des notes de section ont été ajoutées aux notes plus habituelles des bibles d’étude afin de mettre en évidence la progression de la pensée des différents auteurs bibliques. Car le sens des mots de l’Ecriture est toujours lié au contexte dans lequel ils sont employés.

Caractéristiques

Cette Bible d’étude comprend les éléments suivants :

1. Introductions

  • une introduction générale au canon de l’Ecriture, Parole de Dieu;
  • des introductions particulières à certains grands ensembles de livres qui composent l’Ecriture (Pentateuque, livres prophétiques, évangiles synoptiques, lettres de Paul);
  • des introductions pour chaque livre biblique, qui soulèvent, entre autres, les questions d’auteur, de circonstances de rédaction, de date et de structure, et tentent de préciser la portée de l’enseignement de l’écrit.

2. Notes

  • les notes d’information ou d’explication offrent des renseignements de caractère historique, géographique ou archéologique, évaluent les différentes manières de comprendre et donc de traduire un verset, renseignent sur les divergences dans les manuscrits ou font de rapides synthèses sur l’enseignement scripturaire sur un thème biblique;
  • les notes de section dégagent l’essentiel de l’enseignement de la section et mettent en évidence l’évolution de la pensée de l’auteur dans le livre.

Remarque : les notes de bas de page ne sont pas signalées à l’intérieur du texte. Pour un repérage plus facile, nous avons repris la référence (chapitre et verset) en caractères gras et en couleur, puis nous avons indiqué le passage correspondant du verset en couleur, caractères gras et italiques.

3. Parallèles

Les références bibliques situées entre le texte biblique et les notes permettent de retrouver les passages parallèles, soit au mot, soit à l’expression, soit au verset entier, signalés par les lettres en couleur a, b, c, situées dans le texte. Des pointillés bleus indiquent le changement de colonne dans le texte biblique (voir schéma ci-dessous). Chaque colonne commence par une lettre « a ».

4. Illustrations et encadrés

Ceux-ci sont au nombre de cinquante-trois (voir liste page xii). La page correspondante est indiquée en bout de ligne.

5. Cartes en couleurs

Ces cartes (au nombre de douze) sont placées à la fin de la Bible. Pour faciliter la recherche des différents noms des lieux mentionnés sur les cartes en couleurs, utiliser l’index p. 2292-2294.

6. Index

  • L’index comporte trois sections : 1) la première regroupe les thèmes scripturaires selon les grands sujets théologiques : Dieu, Jésus-Christ, le Saint-Esprit, la création, l’humanité, le péché et la rédemption, l’Eglise, les questions éthiques, la vie chrétienne, la fin des temps; 2) la deuxième section regroupe par ordre alphabétique les noms des personnages principaux, des peuples et des lieux ; 3) la troisième section dresse par ordre alphabétique la liste de différents thèmes en les détaillant.
  • Un index des notes principales permet de retrouver aisément les notes développant un thème biblique important.
  • Un index des cartes reprenant chaque lieu inscrit sur chacune des cartes en couleurs.

7. Le signe |

L’une des particularités de la Bible du Semeur est d’avoir donné aux textes poétiques une forme plus recherchée, s’apparentant à la poésie, dans la traduction. La solution qui a paru possible est l’adoption d’une certaine régularité rythmique : sans que l’on ait pu avoir toujours un même nombre de syllabes par vers pour un même poème, on a au moins un rythme syllabique pair ou impair. Les textes sont ainsi découpés en vers libres, qui ne correspondent souvent pas aux segments de l’hébreu. La disposition du texte laisse apparaître les lignes de l’original, et le découpage en vers libres français est signalé par le signe |.